Le
don
Quand on parle de don d’organes ou de tissus, on fait référence à la volonté de la personne qui va être prélevée. Quand on parle de prélèvement, on fait référence à l’acte médical qui est rendu possible par le don. En France, le prélèvement ne peut pas se faire sur une personne qui était contre le don.
de rein à un proche évite une dégradation de son état de santé*, une mortalité moindre5 et donc une meilleure espérance de vie**.
Pour le
donneur
Le donneur est la personne sur laquelle le prélèvement d’organes et/ou de tissus a été effectué.
, le don n’influe pas sur son espérance de vie*** ni sur son mode de vie après le don. La vie se déroule parfaitement bien avec un seul rein. 98,4% d’entre eux seraient d’ailleurs prêts à refaire le geste****. L’expérience du don vécu par les donneurs n’altère ni l’élan initial, ni le sens attribué à l’acte consenti, désiré puis accompli.
En tant que professionnels de santé, vous avez la possibilité de participer avec l’Agence de la biomédecine à mieux faire connaître le don de rein entre proches. Pour que la réflexion ait le temps de mûrir, l’information doit être précoce, et partagée entre le
receveur
Le receveur est le malade qui bénéficie de la greffe.
et le donneur potentiel.
À cette fin, l’Agence de la biomédecine met à votre disposition des outils pour vous permettre de relayer les messages clés. Par exemple, vous trouverez sur ce site les brochures d’information à télécharger et des documents à consulter sous l’onglet « Documentation professionnelle » : https://www.dondorganes.fr/documentation-professionnelle
* Meier-Kriesche HU, Kaplan B, Waiting time on dialysis as the strongest modifiable risk factor for renal transplant outcomes, Transplantation, 2002, nÅã 74, p. 1377-1381
** https://renaloo.com/le-bureau-du-nephrologue/la-
greffe
La greffe est le remplacement, au moyen d’un acte chirurgical, d’un élément du corps humain qui ne fonctionne plus par un élément du corps humain qui fonctionne correctement. Cette technique est envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement ne marche.
-et-la-dialyse-ne-sont-pas-des-traitements-equivalents-ce-quil-faut-savoir-pour-choisir/esperance-de-vie/ & Wolfe, R. A., Ashby, V. B., Milford, E. L., Ojo, A. O., Ettenger, R. E., Agodoa, L. Y. C., et al. (1999). Comparison of Mortality in All Patients on Dialysis, Patients on Dialysis Awaiting Transplantation, and Recipients of a First Cadaveric Transplant. New England Journal of Medicine, 341(23), 1725–1730.
http://doi.org/10.1056/NEJM199912023412303
*** Segev D, Muzaale A, Caffo B, Mehta S, Singer A, « Perioperative Mortality and Long-term Survival Following Live Kidney Donation », American Medical Association, March 10,
2010 – Vol 303, No 10
**** Etude de Qualité de vie des donneurs vivants, Agence de la biomédecine et CHU de Nancy, avril 2011 http://www.agence-biomedecine.fr/IMG/pdf/rapport_qv_dvrt_05042011-2.pdf